Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Didier Van Moere Inépuisable Camerata KöIn. Depuis 1984, ll revient souvent à Telemann dont elle a notamment gravé en totalité le Getreue Music-Meister et les Essercizii musici (DHM, 1992 et 1996). Après les concertos pour vents en association avec La Stagione, la formation allemande se lance seule dans l'exploration des Concerti da camera. Demeurés manuscrits, ceux retenus pour ce volume illustrent la capacité du compositeur à ne jamais s'enfermer dans une forme stricte. Tandis que les TVW 43/G6 et G10 adoptent la coupe vif/lent/vif du concerto à l'italienne - que le TVW 43/D6 amplifie en ajoutant en guise de prélude un Con contento, détendu -, le TVW 43/C2 suit le modèle quadripartite da chiesa.
Pages
aimables (Allegro du TVW 43/G6), parfois virevoltantes (Vivace initial du
TWV 43/G10), elles savent aussi frayer un chemin à l'émotion (Adagio du
TVVV 51/D6). Les Quatuors TWV 43/F6 et D8, d'authenticité
discutée, exploitent avec finesse la palette sylvestre et rauque du cor joué ici
avec assurance et, comme il se doit, pavillon en l'air et sans trous
d'ajustement - bravo à Ulrich Hübner. Les autres musiciens de la Camerata KöIn
livrent malgré un sens certain du théâtre. Pour cette oeuvre puissante,
décidément peu gâtée par le disque, retour à Vladimir Jurowski à Pesaro en 1999
(ROF) et, malgré la prise de son, à Georges Prêtre au palais Garnier en 1976 (Myto)
: qui peut lutter contre le Moïse de Samuel Ramey? |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews