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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Maximilien Hondermarck La fortune de beaucoup des éléments disparates (Ouvertures, danses, airs) que Purcell offrit au théâtre après 1690 reste à faire quand d'autres connaissent la surfréquentation.. Christopher Hogwood avait enregistré le tout (quarante-quatre entrées au cataloque, de Z 670 à Z 713 : environ sept heures de musique tout de même). C'était une révélation, mais l'encyclopédique a ses limites. En picorant çà et là, en puisant chez quelques contemporains inspirés, (le cousin Daniel Purcell, John Eccles, John Blow) et en se tenant - exploit ! - à distance des songs immanquables, Louis-Noël Bestion de Camboulas apporte sa pierre au jardin du récital Purcell. Pas de larmes ici, à peine de mélancolie: c'est le jeu théâtral que cherche la jeune équipe, aidée par la fraîche vivacité des Surprises dans les miniatures dansées, L'extraordinaire air de folie « I burn, my brain consumes to ashes (Eccles) jette Eugénie Lefebvre dans un tourbillon expressionniste soutenu par le vibrionnant et percussif instrumentarium. Outré ? Assurément, et il y a de la place pour quelques drama queens dans ce répertoire - surtout avec ce genre de moyens. L'ironie mordante du « There’s not a swain » convient mieux à la soprano qu'un « Seek not to know » dont on peine à saisir l'intention; même défaut de concentration du propos dans le trop flottant Ground en ré de Clarke. La poésie passe plus d'une fois, comme dans ce doux tableau que forment les deux airs (lent puis vif) de The Virtuous Wife ou dans le sublime Poor Celadon de Blow qu'Étienne Bazola traverse en funambule - le timbre fumé du baryton ne trouvera pas tout à fait l'engagement suffisant aux airs plus démonstratifs. « Hark! My Damilcar » de Tyrannic Love et la chaconne de King Arthur, guère passionnants ici, offrent une bizarre conclusion. Le disque aurait gagné à se refermer sur le méconnu et langoureux duo de Daniel Purcell « My fairest, my dearest », à faire sortir de sa chasteté un moine chartreux.
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