Texte paru dans: / Appeared in:   | 
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| Appréciation d'ensemble:
      
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     Outil de traduction (Très approximatif)  | 
    
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 Analyste: 
Vincent 
Genvrin 
Un premier volume (Diapason 
découverte, cf. n° 678) puisait déjà dans les messes de Titelouze récemment 
découvertes dans une bibliothèque parisienne. En plus d'être l'auteur de deux 
recueils de pièces d'orgue d'une importance historique depuis longtemps 
reconnue, nous découvrions qu'il était aussi l'un des compositeurs de musique 
vocale les plus considérables de son temps. Les Meslanges ont l'enthousiasme des défricheurs. La doublure des voix par des cornets, sacqueboutes, serpent ou violes crée de riches couleurs, sans jamais masquer la profération d'un texte savamment prosodié qui est leur raison d'être. Dans ce contexte, les pièces d'orgue prennent un sens nouveau, d'autant que e Magnificat se voit alterné non avec du plain-chant monodique, mais avec de la polyphonie (Bournonville, 1614). C'est donc la même musique qui circule du lutrin à la tribune, les accents des voix trouvant une subtile équivalence dans les articulations et l'ornementation qu'ajoute François Ménissier selon les préceptes de l'auteur. La cohérence est telle qu'au détour d'un enchaînement, le miracle se produit : la première note de l'orgue semble sortir d'un gosier...  | 
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