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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Après Londres et Paris (cf nos 681et 1,683), voici donc Berlin. Mais sans Carl Philipp Emanuel: la nouvelle carte postale de l'Ensemble Diderot l'exclut. Elle reflète ainsi la réalité historique, puisque Frédéric Il ne goûtait guère les oeuvres aventureuses du premier claveciniste de sa cour, leur préférant celles des frères Graun, Benda ou de Janitsch. Les deux sonates qui ouvrent la programme reflètent le goût du monarque: la Mi majeur de Benda est aimable à défaut d'être inoubliable; la La majeur de Graun, sans s'écarter du ton galant, vise à plus d'ampleur, accordant un rôle de choix au premier violon en scordatura. Plus sérieuse, la Ré mineur de Kirnberger se ressent de son admiration. pour Johann Sebastian Bach, tandis que Schulz, par une La mineur aux atmosphères en clair-obscur, réserve la plus belle surprise du disque. La franchise du trait et du ton offre à toutes ces pages assez de contrastes pour accrocher l'intérêt; un peu plus de souplesse et de chant le retiendrait davantage. Le finale scherzando de la sonate de Graun ne sourit guère et, quoique mené avec brio, son « Melancholicus et Sanguineus » appelle plus d'éloquence. L‘Ensemble Diderot, dynamisé par l'impeccable continuo de Philippe Grisvard, n'en reste pas moins un excellent guide. Un soupçon d'imprévisibilité et nous serions comblés. |
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