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Analyste: Marc Vignal Prédécesseur de Haydn à Eisenstadt, Werner ne composa, au fil de ses trente-huit années au service des Esterházy, pas moins de dix-neuf oratorios de carême, genre alors très pratiqué dans l'orbite viennoise. Deux ont déjà été enregistrés : Der verlorene Sohn (« Le Fils prodigue ») (ORF, 1994) et le dernier de tous, Debora (Quintana, 1992). En voici un troisième, à marquer d'une pierre blanche. Der gute Hirt ( Le Bon Pasteur »), créé à Eisenstadt le Vendredi saint 1739, se réfère à la parabole du berger qui, pour sauver une brebis égarée, en laisse quatre-vingt dix-neuf dans le désert (Luc, XV). Des rôles importants sont dévolus à un Pèlerin (basse) se dirigeant vers Jérusalem et à Écho (soprano) guide de la brebis perdue. Après une Introduction en prélude et fugue l'ouvrage est fait pour l'essentiel de huit récitatifs et airs (dont un duo) un choeur de bergers intervenant : à la fin. Les récitatifs versent parfois dans le dramatisme et, pour les airs la variété est au rendez-vous: puissance, explosions en mineur, relents d’opéra bouffe, belles couleurs instrumentales (chalumeau, trombone). Ce deuxième volume de la série « Esterházy Music Collection » fait apparaître Werner, jusqu’ici simple nom dans les dictionnaires comme une figure majeure de la musique autrichienne de son temps. Dans cette découverte, György Vashegyi et ses interprètes sont pour beaucoup.
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