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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek Centré sur le temps de Pâques et de l’Ascension, le programme de cette anthologie conjugue un recueillement aux accents souvent pathétiques (les chromatismes de Ach Jesu stirbt) à une intense jubilation (Triumph, Triumph, Victoria). Vox Luminis ne sert pas les deux registres avec un égal bonheur: la malléabilité de ses voix (sopranos radieuses), son attention scrupuleuse au texte, sa ferveur comme retenue, sa discipline s'imposent dans les registres tendres et doloristes (Erbam dich mein), la solennité frôlant néanmoins parfois l'uniformité (Ist nicht Ephraim). On aimerait que les dialogues soient innervés par plus de théâtre, que ce qui sonne si beau (de ce point de vue, ce disque est aujourd'hui sans rival) sonne plus senti, en particulier dans l'expression de la joie - une corde que Vox Luminis peine toujours à faire vibrer dans sa plénitude. Dans l'attente d'un plus grand frisson, ce florilège offre, avec celui de l'Ensemble Polyharmonique, vocalement plus modeste mais plus incisif (Querstand, 2017), la meilleure introduction disponible à l'univers de Hammerschmidt. |
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