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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Si les pages lentes procèdent d'un lyrisme délicat (Adagio du D 89), les mouvements vifs s'avèrent assez obtus: le compositeur padouan y force la mécanique du violon (obligeant le soliste à de nombreuses prouesses et compromis), multiplie un peu systématiquement les répétitions ou passages parallèles, et frustre l'élan des danses (Allegro final du D 85). Un chemin ardu où le violoniste n'a plus qu'à se jeter corps et âme, avec l'espoir d'atteindre la transe (et d'en sortir indemne). Malin, aussi fin que passionné, fort d'une immersion évidente dans le domaine de l'ornementation et de l'esprit tartiniens, Sviridov tire le meilleur de cette musique. Sa puissance de conviction entraîne un Millenium Orchestra à l'affût, précis, toujours impliqué.
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