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Diapason # 695 (12 /2020)
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Ricercar
RIC414




Code-barres / Barcode : 5400439004146

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Olivier Fourés


Tartini n'a pas de secret pour Evgeny Sviridov, qui s'était déjà distingué dans ses sonates (Ricercar, cf n° 673). Il propose ici un bouquet de concertos puisé dans des copies manuscrites allemandes du XVIIIe siècle. Dans cette version « berlinoise » du D 24, une main anonyme a ainsi imaginé les parties d'orchestre (plus riches que dans celles de l'original) à partir de la seule partie de violon. Le concerto tartinien se distingue du vivaldien, autrement incisif, théâtral, agile et spontané.

Si les pages lentes procèdent d'un lyrisme délicat (Adagio du D 89), les mouvements vifs s'avèrent assez obtus: le compositeur padouan y force la mécanique du violon (obligeant le soliste à de nombreuses prouesses et compromis), multiplie un peu systématiquement les répétitions ou passages parallèles, et frustre l'élan des danses (Allegro final du D 85). Un chemin ardu où le violoniste n'a plus qu'à se jeter corps et âme, avec l'espoir d'atteindre la transe (et d'en sortir indemne).

Malin, aussi fin que passionné, fort d'une immersion évidente dans le domaine de l'ornementation et de l'esprit tartiniens, Sviridov tire le meilleur de cette musique. Sa puissance de conviction entraîne un Millenium Orchestra à l'affût, précis, toujours impliqué.

 

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