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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jacques
Meegens Même répertoire, nouvelle équipe: après avoir gravé la Missa Dominica à la tête de l'ensemble Scandicus (Arion, 2013), Jérémie Couleau a choisi, pour le premier disque de La Quintina, une autre des sept messes à la Vierge (une pour chaque jour de là semaine) de Nicholas Ludford. Les choix esthétiques se révèlent radicalement différents de ceux d'hier: les graves ténébreux du petit choeur à neuf voix d'hommes a cappella s'échangent contre les aigus clairs et droits d'un trio vocal mixte (soprano, contre-ténor et ténor) soutenu par un petit orgue portatif. SI la Missa Sabato reste loin des monumentaux contrepoints à cinq ou six voix de ce musicien de l'époque Tudor, sa forme fait son originalité et son intérêt: construite en alternatim, des versets monodiques répondent, dans le manuscrit du XVIe siècle, aux polyphonies à trois voix. S'inspirant des pratiques d'improvisation anglaises de l'époque, La Quintina recrée sur ces cantus firmus des contrepoints plus vrais que nature, si bien qu'il est difficile de distinguer la composition originale de la reconstitution. Oublions le verbiage pompeux de l'orgue portatif dont les deux « gloses » new age ponctuent le programme, et saluons pour le reste une interprétation élégamment sobre. Elle laisse s'épanouir les lignes fluides et les sonorités pleines de ces répertoires entre tradition et expérimentation, à mi-chemin entre Fayrfax et Taillis.
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