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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Près de quarante ans après avoir révolutionné l'approche de Monteverdi, Rinaldo Alessandrini marche aujourd'hui dans ses propres pas. Curieusement, le chef n'avait pas encore gravé ce Troisième Livre (seulement des madrigaux dépareillés dans le cadre d'un« album consacré au Tasse, Brilliant Classics), premier grand succès éditorial du compositeur et étape décisive vers la seconda pratica. En atteste la présence de véritables cycles, qui préludent aux futurs Madrigali guerrieri e arnorosi. On retrouve la prédilection d'Alessandrini pour les voix vertes, à l'émission franche, dont l'homogénéité de timbre n'a d'égale que l'indépendance au sein du lacis polyphonique: on entend un ensemble de solistes, tous orfèvres des mots, ciselant chaque pièce comme un microcosme de sentiments, là où La Venexiana (Glossa) confondait trop souvent recitar cantando avec cantar recitando.
Plus récemment, la
sélection retenue par Les Arts Florissants (Éditions Arts Florissants) faisait
valoir un chant plus suave, des intonations empreintes de mystère, jouant
davantage surr les couleurs. Des individualités plus marquées, aussi: la
personnalité des solistes, aisément reconnaissable (Agnew, Abadie ... ), tranche
sur l'anonymat, voulu, de la présente version, dont il faut souligner la
perfection quasi instrumentale. On n'en prendra pour exemple que la descente
chromatique de Vattene pur, crudel, prompt à nous faire défaillir, tout
comme la malheureuse amante. |
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