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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Philippe Ramin
Après une intégrale FrescobaIdi très remarquée (Ligia, 2010) où le style sévère des ricercares semblait davantage convenir au tempérament de Jean-Marc Aymes que le souffle des toccatas, l'artiste s'attaque tout naturellement à l'oeuvre de son disciple. Ce Second Livre, présenté dans le livret comme un exemple primitif des « Goûts réunis », est à la fois un hommage au contrepoint du maître romain (Canzones et Fantaisies) et un manifeste d'envergure de la nouvelle suite de danses qui irriguera l'Europe du XVIIIe siècle. En premier lieu, on salue le choix pertinent des instruments: la pointe sèche d'un clavecin italien, les franches couleurs d'une copie du Tibaut de Toulouse, les flûtes suaves de l'orgue de Robert Dallam de Lanvellec éclairant judicieusement la polyphonie. La lecture de Jean-Marc Aymes s'inscrit dans un cadre expressif très clairement posé où les toccatas sont déclamées avec mesure et les pièces contrapuntiques, visitées avec rigueur. Le contraste avec les tombeaux (Monsieur de Blancheroche) et autres méditations (Sur ma mort future), pièces à jouer « à la discrétion », c'est-à-dire sans observer la mesure, n'en paraît que plus ardent. Ainsi,ce qui pouvait sembler discutable dans l'intégrale Frescobaldi sert parfaitement l'écriture de son élève, l'ampleur du geste et la précision du détail atteignant un remarquable point d'équilibre.
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