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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin Depuis bientôt vingt ans, Dorothee Mields poursuit une carrière remarquable dans le répertoire de la musique ancienne et butine avec enthousiasme vers différents ensembles pour réaliser au mieux ses projets discographiques. Elle propose ainsi un florilège abondant de cantates et airs auquel l'Ensemble Die Freitagsakademie apporte un fervent soutien, s'illustrant également dans quelques oeuvres instrumentales. La voix, toujours aussi pure, sert admirablement la cantate Mi palpita il cor, que la soprano traite avec une distance parfois désopilante (les soupirs sur «palpita»), distance qui rafraîchit agréablement les conventions du genre dramatique. De même, l'air de Bacchus tourne au burlesque et l’ébriété finit par gagner tous ses partenaires; c'est très réussi.
Médium pulpeux et attention
au texte (belle maîtrise de l'anglais et de l'italien), Dorothee Mields apporte
également une sensualité inédite aux trois airs allemands, et la cantate
Vénus et Adonis fait valoir un continuo superlatif et des solos de hautbois
de haut niveau. Remarqué dans d'éblouissants concertos de W. F Bach (Carus,
2010), le claveciniste Sebastian Wienand maîtrise parfaitement son Harmonieux
Forgeron où chaque variation est rehaussée d'ornementations virtuoses,
fluides et maîtrisées. Le violon de Lia Korol brille dans la Sonate à trois
et les bariolages du violoncelle (Concerto a quattro) illuminent un
Largo sculpté avec art. Tous se réunissent pour une heure du thé chic et
élégante. |
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