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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Luca Dupont-Spirio Conçu en duo, le récital s'aventure clans des pages superbes et rares. À deux voix, « As steals the morn » de L’Allegro, il Penseroso ed il Moderato dit mieux l'âme et l'esprit handélien que nombre d'arias plus célèbres. Quelques pépites en solo bien connues - « Let the bright seraphim » de Samson - ou moins courues - « Prigioniera ho l'alma » de Rodelinda - complètent une collection qui ne décevra pas les curieux. On retrouve ici l'émission aérienne, épanouie de Nurial Rial, la matière dense et olympienne de Juan Sancho. Deux beaux timbres... qui parfois s'écoutent un peu trop. Tout en voyelles et résonance, les extraits de Cecilia, volgi un squardo et d'Aminta e Fillide perdent le verbe, l'articulation que demandent ces morceaux de jeunesse italienne. L’orchestre, qui flotte aimablement sur les danses d'Alcina et d'Ariodante, porte assez mal l'autorité que trouve le ténor - auquel répond une molle trompette - dans « With honors let desert be crowned » (Judas Maccabaeus). « Waft her, angels » (Jephtha) hésite entre tendresse et détente, quand « O prince whose virtues » (Hercules) survole son swing. Cette approche hédoniste sied mieux à la soprano dans un Let the bright seraphim radieux, au phrasé large mais alerte - ici, le trompettiste Pawel Gajewski est souverain. Un rien trop planant, « Eternal light of source divine » (Ode pour l'anniversaire de la reine Anne) répand la lumière promise - trompette céleste là encore. Si les partenaires se cherchent dans « Who calls my partinq soul » (Esther), deux duos nous ravissent. « Dite spera » (Ariodante) peint la séduction la plus noble, mêlant chaleur et pudeur avec une justesse extrême. « As steals the morn » trouve l'équilibre entre grâce et sensualité qui en fait l'une des plus belles pages à deux voix de tous les temps.
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