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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Conçu suivant la tradition typiquement anglaise des odes à sainte Cécile, Le Festin d’Alexandre utilise un poème de Dryden, adapté par Hamilton pour se décliner en récitatifs, airs et choeurs. Le festin est celui donné parAlexandre dans Persépolis conquise, au cours duquel l'hétaïre Thaïs lui aurait remis la torche qui allait embraser la capitale de Perse. Timothée, par la grâce de son chant, éveille le passions chez le Conquérant et ses convives. Quoique très jouée du vivant de Haendel, cette ode est assez peu enregistrée, les références demeurant les gravures en public assez anciennes de Harnoncourt(Teldec) et de Gardiner (Philips). À la suite de Marcus Bosch (Coviello), Lorenzo Ghirlanda exploite les avantages du studio. Démonstrative parfois, énergique souvent, sa direction fait mousser le Vox Orchester, dont la qualité des pupitres ne manque pas de briller: spectaculaire entrée des cors dans l'air de Bacchus, langoureux solo de violoncelle de « Softly Sweet » et accents martiaux des cuivres dans « Break His Bands of Sleep Asunder». La justesse de style et la variété de tons font de Tobias Hunger l'épine dorsale du récit, malgré une invocation liminaire un peu décevante. Marie-Sophie Pollak sait voiler son timbre dans l’arioso contant la mort de Darius, et la basse Kresimir Stražanac parachève la réussite de cette version avec un « Revenge, Tlmotheus Cries» d'anthologie. |
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