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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Du canon médiéval Sumer is icumen in aux Folk songs Arrangements de Britten, musiques savantes et populaires ont, en Angleterre plus qu'ailleurs, partie liée. Ce programme en apporte une nouvelle illustration. Les Musiciens de Saint-Julien, pour leur troisième incursion outre-Manche, ont puisé dans les multiples éditions (1651-1728) du English Dancing Master de Playford l'essentiel d'un bouquet chamarré de contredanses. Ils l'étoffent par des chansons anonymes (Drive the cold winter away, au souvenir toujours vivace aujourd'hui), mais aussi des compositions de Purcell ou Lawes, dont l'Italian Ayre est ici restitué avec une ardente douceur par Enea Sorini. L'équipe réunie autour des flûtes enjôleuses de François Lazarevitch épouse avec un plaisir contagieux rythmes et rêveries. Fiona McGown dose en experte l'aristocratique et le plébéien ; son timbre n'est pas des plus onctueux, son intelligibilité pas toujours exemplaire (How vile are the sordid intrigues), mais l'engagement sans faille. Elle offre avec The witty western lasse une complainte d'autant plus touchante qu'elle y retient ses larmes. Endiablés, (Nobody's Jig/Black and grey) ou recueillis (Sefauchi’s Farewell), les instrumentistes déploient tout leur talent. Quelques menus flottements dans la mise en place (fin de Fuggi, fuggi) n'ôtent rien à la convivialité chaleureuse de l'ensemble, dont la réussite s'inscrit un cran en dessous de celle des Witches, dans leur mémorable et généreux Nobody’s Jig, il y a presque vingt ans (Alpha).
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