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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie Le répertoire des ballades et contredanses anglaises des XVIIe et XVIIIe siècles avait ceci de particulier qu'il irriguait la société tout entière. Jusqu'à traverser la Manche: Pleyel, Haydn, Weber, Hummel et, bien sûr, Beethoven se sont laissés séduire par la beauté des mélodies, leur vitalité rythmique. Là où un Beethoven s'employa à les harmoniser avec raffinement sans rien éventer de leurs parfums populaires et nationaux, François Lazarevitch, lui, met l'accent sur l'instrumentation et les variations qu'autorise la forme de la chanson. Les morceaux, issus pour la plupart du recueil The English Dancing Master publié par John Playford, voisinent avec des airs attribués à Purcell. Assez neutre de timbre, Fiona McGown possède en revanche la faculté d'endosser facilement différents caractères : de la femme enceinte se lamentant sur l'infidélité de son homme (plage 3) à Daphné changée en roseau par l'ingrat Apollon (plage 11), sa gestion du souffle et la liberté dont elle fait preuve face au diktat de la barre de mesure en font une interprète idéale de ce répertoire. Qu'il joue de la flûte ou de la petite cornemuse écossaise, François Lazarevitch se met à la mode celtique, épaulé par les Musiciens de Saint Julien - citons le violon de David Greenberg et la harpe triple de Marie Bournisien. Résultat? Les timbres grésillent, les rythmes virevoltent, et l'auditeur de se sentir des colonnes de fourmis dans les jambes. |
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