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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A.
Alexandre La jeune soprano belge Sophie Junker va vous prouver le contraire. Tout est là, de Saul 1739 à Joseph 1744, en italien et en anglais, spumante et patetico. Avec sagesse, l'interprète contourne Nitocris, figure maternelle et tragique hors de sa portée actuelle. Mais la délicatesse de « ln sweetest harmony » (Saul) ne voit pas moins haut que les cabrioles de « Myself I shall adore » (Semele). Portrait fidèle résumé dès les introuvables « Prophetic raptures » (Joseph) qui ouvrent le bal, pyrotechnie à la fois éruptive et charmante, au vibrato rapide, intégré, accompli dans un da capo effrontément Sutherland/Bonynge, dont l'aisance évoque, par-delà les goûts et les styles, le « ramage d'alouette » décrit par Burney. Le même Burney vante un « trille parfait » que nous attendons ; et parfois le souffle manque aux cadences. Quant aux larmes de joie ou à la rage de Deidamia (« Và, perfido ! »), leur fait encore défaut le naturel. Trop jouées ? Bien jouées. Coquetterie, lumière, sourire : Romilda idéale (Serse). Réduit à onze cordes, le Concert de l'Hostel Dieu expose ici ou là ses violons mais accompagne l'héroïne avec fierté. L’album est long : on en reveut. |
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