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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Les instruments brandis comme des armes, les visages masqués et l'air sévère, Anna Prohaska au premier plan, en chef de bande, la photo prise en légère contre-plongée pour affirmer son autorité: on pense davantage à une demande de rançon qu'à une quête de rédemption. Encore un disque à concept comme il en existe de plus en plus. Tout cela resterait bien innocent, ou tout juste gentiment ridicule (ou prétentieux, ou les deux), s'il n'y avait pas la bande-son. Évidemment, Bach n'y est pour rien et prête quelques-uns de ses plus beaux airs, ponctués de chorals en version instrumentaIe. Instruments par ailleurs superbement sollicités.. par les excellents musiciens de la Lautten Compagney. l Alors? Alors, il y a Anna Prohaska, dont la carrière reste un mystère impénétrable. Quiconque l'a déjà entendue en concert sait de quoi il s'agit. Et même au disque le problème demeure. Comment peut-on chanter si mal ? Toujours trop bas, en attaquant la note en dessous sans parvenir à l'atteindre. Un exemple? Inutile de chercher loin: la première plage. Magnifique introduction instrumentale de l'air de soprano de la Cantate BWV115: flûte traversière orante, violoncelle piccolo à l'écoute, fervente prière en si mineur que vient bousculer sans crier gare une corne de brume. D'autres exemples? BWV 44/6, BWV105/3, BWV31/8, etc. Inutile d'insister On se rend. Et l'on paiera sans regimber la rançon pour libérer Bach.
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