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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Fabienne Bouvet Cet album plonge dans les splendeurs du Siglo de Oro, période d'effervescence artistique qui sacre la vihuela reine de la péninsule Ibérique du XVIIème siècle et au-delà, jusqu'à Milan, placée alors sous domination espagnole. Dans un répertoire maintes fois enregistré, qu'apporte cette nouvelle version ? Si la plupart des gravures existantes ont été réalisées en solo (ou en grand ensemble, sous la forme d'arrangements), notamment à la guitare Renaissance par Hopkinson Smith (Naïve) ou à la vihuela par José Miguel Moreno (Glossa), Maurizio Croci et Evangelina Mascardi s'appuient ici sur diverses sources documentaires qui témoignent de la possibilité de faire jouer ensemble, simultanément, la vihuela et le clavier. Cette répartition des voix sur deux instruments offre des reliefs plus marqués, une ornementation inventive, délivrée de ses contraintes identifiées par leurs timbres. Il faut écouter cette version de la pièce de Cabezón, Au joli bois : contrairement à la lecture flamboyante de Glen Wilson au clavecin (Naxos), caractérisée par son mouvement allant et son articulation marquée, les interprètes s'autorisent ici plus de respiration, un toucher fluide et délicat, sans jamais faire retomber la ligne. Certaines pièces sont données en solo, dont la célèbre Fantasia que contrahaze la harpa de Mudarra, laissant apparaître une grande liberté dans son phrasé,
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