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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Olivier Fourés Le baroque tardif de Venise est un creuset dans lequel s'amalgament anachronisme, exotisme, fantaisie, avec un élan incomparable. Piffari, cornets, hautbois, flûtes, fagotti, claren et autres salmoè en tête, vadrouillaient dans les rues, les canaux, les palais et jusque dans la tribune de la basilique Saint-Marc. L’affinité des compositeurs vénitiens avec les vents n'a donc rien de surprenant. L’Ensemble für Alte Musik nous propose une riche galerie de personnages éoliens, de Lotti à Ferrandini. Ses souffleurs donnent ainsi relief et couleurs à toutes sortes d'atmosphères: aplomb théâtral chez Lotti, élasticité spatiale chez Caldara, qui combine les timbres sur une seule ligne, extravagance dans la sonate à trois vents seuls de Vivaldi, maniérisme lyrique chez Galuppi, nostalgie contenue chez Ferrandini, énergie minimaliste chez Brescianello, ampleur sensuelle avec la magnifique sonate pour hautbois et violoncelle de Platti. La hautoïste Elisabeth Baumer et ses partenaires en délivrent une interprétation fluide et inspirée, rebondissant naturellement sur le danses, commedianti quand il y a du texte, serrant la bride sur les passaggi. Chacun incarne son personnage sans jamais oublier ses comprimari, sans chercher l'artifice, de façon directe et simple, alla venexiana.
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