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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin Dans la musique virtuose instrumentale du début du XVIIème siècle, les instruments mélodiques à vent et à cordes développent une virtuosité individuelle qui fera l'objet de traités consignant une foultitude d'acrobaties s'émancipant du modèle vocal, d'éléments ornementaux ou affetti destinés à surprendre et à émouvoir. Rognoni écrira ainsi des paraphrases de chansons populaires chargées de mélismes étincelants destinées à la flûte et au cornet, Salaverde, des conseils sur la dynamique et le phrasé. Ici, le motet de Palestrina Pulchra es amica mea est interprété à la dulciane ténor, instrument d'une expressivité suave et mélancolique. À l’opposé de la plupart des ensembles modernes, Il Ricercar Continuo dégage la ligne de basse souvent confiée à un continuo riche de cordes pincées, d'orgue et de cordes doublées à l'octave. L’écriture en trio devient plus lisible et plus transparente, l'instrument de basse (dulciane, violoncelle) alternant solos et soutien harmonieux produit un effet spectaculaire. Aussi experte aux flûtes qu'aux dulcianes, Giulia Genini fait usage d'une virtuosité chaleureuse, les sonates les sonates de Mealli et de Castello fusent en traits brillants, riches d'une belle dimension discursive, la dulciane alto se fait tour à tour goguenarde (Uccellini) et noble (Rognoni). Effet lacrymal garanti avec la Suave Melodia de Falconieri où les accords du théorbe de Michele Pasotti distillent retards et dissonances à travers des modes de jeu quasi improvisés.
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