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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Denis Morrier Le Ricercar Continuo n'a pas froid aux yeux, car formation et répertoires ont déjà engendré d'éblouissants précédents. Mais il a des atouts de taille et le principal a pour nom Giulia Genini, capable d'aborder, avec la même virtuosité étourdissante, aussi bien à la flûte à bec qu'au basson, les plus redoutables monuments du baroque naissant. S'engageant sur les traces illustres de Cordula Breuer, Michael Schneider, Maurice Steger et tant d'autres flûtistes virtuoses épris d'italianité, elle livre d'enivrantes lectures des sonates - volubiles ou cyclothymiques - de Castello, Falconieri et Uccellini. Plus bluffante encore est son interprétation au basson de la Sonata la de Bertoli et des diminutions de Rognoni sur le Pulchra es de Palestrina. L'artiste est aussi capable d'une infinie délicatesse, comme en témoigne la délicieuse Soave melodia de Falconieri. Un autre atout est l'admirable connivence qui règne entre les trois partenaires : le luthiste s'abandonne à d'inventives et riches réalisations que le violoncelliste porte avec attention, sans jamais les couvrir. Il dessine à l'occasion de suaves contrechants aux parties volubiles de la flûtiste, et se mue en redoutable rival de la bassoniste dans la Canzon a 2 bassi de Selma y Salaverde, ainsi érigée en vigoureux duel. Une magnifique réalisation et une vraie surprise, que le programme annoncé ne présageait pas. |
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