Texte paru dans: / Appeared in: Code-barres / Barcode : 5425004840776 |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek Les quatre sonates pour violon et basse continue de Bach font partie des oeuvres qui posent encore d'épineux problèmes aux spécialistes. Les autographes ayant disparu, les musicologues tiennent aujourd'hui pour seules authentiques les BVVV 1021 et 1023, la première connue par une copie d'Anna Magdalena, la seconde par une main dresdoise de l'entourage de Pisendel, à qui la BVVV 1024 est en outre régulièrement donnée. La BVVV 1022 serait, elle, une adaptation du Trio BVVV 1038 par Carl Philipp Emanuel. Toutes suivent le modèle da chiesa, à l'exception de la BWV 1023 : à un Prélude où le violon brasille ses doubles croches sur une note tenue de la basse succèdent un Adagio non tanto troublé puis, à la manière d'une Suite, deux danses plus détendues. C'est une ouvre volontiers mélancolique, quand la BVVV 1021 joue, plutôt la carte du tendre enjoué. La Divina Armonia nous offre l'intégralité de ce corpus avec un souci d'exactitude qui l'honore. Articulations, nuances, caractérisation des différents mouvements, tout est là, avec un continuo actif et malléable où se distingue le clavecin de Lorenzo Ghielmi, savant et savoureux dans ce rôle comme dans ses deux échappées en solo. Mais la violoniste Mayumi Hirasaki nous laisse sur notre faim ; on aimerait que sa technique immaculée se pare d'un sourire, s'autorise un soupçon de lâcher-prise, de risque, de chaleur. Malgré un programme lacunaire, le disque gravé par Hélène Schmitt en 2001 (Alpha démontrait à quel point ces sonates peuvent parler, chanter, s'enflammer. |
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