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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Depuis ses débuts, La Rêveuse continue de franchir régulièrement la Manche. Son dernier séjour, organisé avec son précédent éditeur (Mirare, 2017), l'avait mené en la capitale des années 1700 et s'annonçait comme la première étape d’une histoire de la musique de chambre londonienne ». Rien n'interdit de considérer ce retour vingt ans plus tard comme une suite. Si le Londres musical des années 1720 évoque spontanément Haendel et ses triomphes scéniques, Corelli est bien le soleil de ce nouvel enregistrement, le cher Saxon figurant plutôt comme (gros) satellite: deux sonates et une transcription d'un air d'Admeto, avec en annexe une pièce de Nicola Haym, essentiellement connu aujourd'hui comme librettiste, notamment de Giulio Cesare. Mais si Corelli brille à Londres, comme ailleurs en Europe, La Rêveuse en capte plus les reflets que les rayons directs, sa musique n'apparaissant que dans une adaptation de Schickhardt, par ailleurs auteur clin étonnant Concerto pour quatre flûtes, confié à un admirable quatuor. Reflets tamisés par le ciel anglais, souvent ourlés d'une mélancolie que porte si bien La Rêveuse en habits de moire et que restitue finement la prise de son d'Hugues Deschaux. À nouveau la réalisation se montre exemplaire comme en attestent le duo en tierces des violons de Stéphan Dudermel et Ajay Ranganathan ou les huit longues mesures tenues d'un seul souffle par Sébastien Marq dans le Concerto op. 3 nº2 de BabeI.
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