Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Après une Sinfonia de Keiser en ouverture, « Accourez, hâtez-vous » des Fêtes vénitiennes de Campra nous fait entrer dans le vif du sujet: accents outrés, sons grinçants, Stéphanie d'Oustrac s'amuse et concentre habilement l'expression dans une courte forme. La belle gestion des affects de Sémélé de Destouches, la souple direction des courbes font oublier un vibrato parfois envahissant qui trouble la ligne du très beau « Descendez cher amant » de Marais. En guise de divertissement, le Concerto de Heinichen fait valoir la virtuosité tranquille d'HéIöise Gaillard au hautbois et d'Alice Piérot au violon. Mais, comme dans le reste de l'enregistrement, les pupitres de basse et le continuo ,manquent d'épanouissement acoustique, ce qui nuit sensiblement à l'aboutissement du projet. En déployant des trésors d'inventivité dramatique dans From Silent Shades et From Rosy Bow’rs de Purcell, Stéphanie d'Oustrac apporte une dimension opératique convaincante, les sautes d'humeur étant soulignées par un continuo tout en contrastes. Baisse d'inspiration dans la cantate de Haendel Ah! crudel, net pianto mio: le phrasé prosaïque de la Sinfonia surprend et l’Adagio central manque singulièrement de vocabulaire italien. On partage la peine de l'héroïne, mais le tempo pimpant et le travail minimal sur les formes de notes rendent l'accompagnement anecdotique. Quelques pépites dans un paysage convenu.
|
Sélectionnez votre
pays et votre devise en accédant au site de |
Pour acheter l'album |
Choose your country
and curency |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews