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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Pascal Gresset Une confusion entoure parfois les compositions portant la signature de Jean-Baptiste Loeillet. Deux cousins, nés à Gand en 1680 (John Loeillet de Londres) et en 1688 (Loeillet de Gand), se cachent derrière les mêmes nom et prénom. Le premier, claveciniste et flûtiste, vécut à Londres. De ses diverses sonates en trio pour deux violons, deux flûtes ou flûte et hautbois enregistrées dès les années 1950, citons les versions en 33-tours avec violon de Joseph Ponticelli et Patrice Fontanarosa (Société française du son) ou avec flûte de Jean-Pierre Rampal et Mario Duschesnes (Harmonia Mundi). Après une petite dizaine de titres pour CPO, l'ensemble Epoca Barocca signe six sonates des Opus l et 2, dans les styles français (op, 1 nº1) ou italien (op. 2 principalement). On retiendra leur variété, l'agencement habile du dialogue entre les solistes, l'élégance d'une gavotte (op. 1 nº1), le caractère profondément élégiaque d'un Largo (op. 1 nº3) et le soin apporté à l'instrumentation (section sans hautbois dans l'Allegro final de l'op. 2 nº4, rôle soliste du basson dans l'Allegro final de l'op. 2 nº6). Malgré les qualités de l'interprétation, on regrettera la mise en valeur des plans sonores, le relief et les couleurs de la version consacrée aux différents Loeillet par Patrick Denecker, Marcel Ponseele et leurs collègues de La Caccia (Musica Ficta, 2006).
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