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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini Entre Gardiner et Sémélé, l'amour dure plus longtemps qu'entre Jupiter et la princesse de Thèbes. On se souvient que le chef britannique fut, sinon le premier à l'enregistrer, Lewis (L'Oiseau-Lyre, 1956) et Somary (Vanguard, 1972) l'ayant précédé, du moins le premier à lui offrir une lecture adaptée et à bénéficier d'une large diffusion (Erato, 1981). Mais on se souvient également que cette prise de studio manquait d'enjeu dramatique et devait composer avec une Sémélé (Norma Burrowes) plus ange de tendresse que démon de volupté et d'ambition.
Une nouvelle version, captée
en public de surcroît, n'avait donc rien de superflu, Elle confirme les
impressions et réserves suscitées par le concert à la Philharmonie: la direction
de Gardiner se montre autrement plus convaincue et nuancée, mais l'équipe
connaît encore des disparités. Passons sur les coupures habituelles «( The
Morning Lark » et « Hymen, Haste » dans l'acte I) et regrettons le
léger manque de sensualité du Jupiter de Hugo Hymas ou la pâleur de l’Athamas de
Carlo Vistoli. Louise Alder n'a sans doute pas le sex-appeal vocal espéré, mais
elle compose intelligemment son personnage, tout comme Lucile Richardot en Junon
très jalouse. On pouvait attendre d'une si longue histoire d'amour un
accomplissement un peu plus déboutonné. |
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