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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Guillaume
Bunel À la fin de l'été 1620, le Mayflower quitte l’Angleterre, chargé d'une centaine de passagers qui tenteront leur chance au Nouveau Monde. Certains de ces futurs colons - parmi lesquels de nombreux dissidents à l'Église anglicane - emportent avec eux des recueils de musique. C'est notamment dans ces recueils que puise cette intéressante anthologie, « instantané » des répertoires chantés et joués alors par des gens du commun. Une sorte de capsule historique, certainement plus représentative de l'univers sonore du XVIIe siècle que les chefs-d’oeuvre aujourd'hui familiers.
Pour sublimer ces
répertoires, il faudrait la foisonnante inventivité des Musiciens de
Saint-Julien, la rigueur technique des Witches. L’interprétation simple et
spontanée des sept chanteurs et instrumentistes de Passamezzzo, variant les
configurations de consort ou de broken consort, reflète bien l'esprit de ces
pièces. Mais l'exécution manque parfois de finesse - les diminutions
instrumentales sont souvent maladroites, les voix d'une justesse pas toujours
impeccable. Ce recueil de psaumes harmonisés, de ballades à chanter sur des airs
célèbres, peine parfois à se suffire à lui-même. Un spectacle vivant servirait
sans doute mieux un tel programme qu'un simple enregistrement sonore, qui laisse
l'auditeur quelque peu sur sa faim. |
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