Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A.
Alexandre
L'éditeur ayant commencé par
la fin (Suites en sol et en la, cf no 633), il finit par le début,
par cette Suite que publiait en 1706 un inconnu de vingt-trois ans. Peut-être le
soliste n'a-t-il pas choisi cet égrenage à rebours, les trois volumes ayant été
enregistrés simultanément à la mi-mai 2014. Rien n'a donc changé depuis la
livraison initiale: le Rameau du virtuose moldave s'interdit toute virtuosité;
aucune danse à signaler, la gigue s'étire comme une sarabande ; rubato et
marcato luttent contre le phrasé instinctif. Le cadeau du volume final, que vous ne trouverez nulle part ailleurs, réside dans quatre danses des Boréales arrangées à son propre usage par le pianiste Louis Diémer en 1896. Là encore seigneur Paley ne peut se retenir : ses Gavottes vives ne sont ni vives ni gavottes, l’Air très gai (que Diémer entend « allegro vif ») se pavane, et maintes notations du transcripteur tombent aux oubliettes. Mais c'est par le biais de ces réductions au clavier que le testament lyrique de Rameau, abandonné avant la première en 1763, a vu le jour. Fameuse découverte. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews