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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek On l'aura compris, l'interprétation de Pinnock ne recherche jamais l'extraversion ou le brillant; le ton est volontiers celui de la confidence, voire de la méditation (Fugue en ré dièse mineur errante jusqu'au risque de se dissoudre). Les lignes sont dessinées avec une élégante sobriété qui refuse la surcharge (BVVV 858 délicatement stylisé) et l'emporte-ment. En contrepartie, ce qui, sous d'autres doigts (Verlet, Hantaï, bondit et cabriole semble ici bien timide (les éclaboussures du BWV 860), parfois atone (les frissons farouches du BWV 855). Empreint dune immense tendresse, partout perceptible, le regard de Pinnock se porte ailleurs, vers l'intérieur ; interrogeant les silences, dialoguant avec ses souvenirs, il ne cherche pas à faire sensation mais prend date avec sa propre histoire. |
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