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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini On avait entendu Masato Suzuki, chef principal du Bach Collegium Japan depuis 2018, aux côtés de son père Masaaki dans certaines cantates et dans les Concertos pour deux clavecins BWV 1060 à 1063 (Bis, 2013). L’ensemble orchestrail y était déjà limité à un instrument par partie, dispositif qui a manifestement la faveur des musiciens, à en croire les enregistrements de Fabio Bonizzoni, Bertrand Cuiller, Ottavio Dantone, Céline Frisch, Aapo Häkkineri, Frédérick Haas, Pierre Hantffl et Béatrice Martin.
Qui
connaît le style, l'esthétique et le caractère du Bach Collegium Japan ne sera
pas surpris par ce nouvel élément de leur imposante discographie Bach. Le ton
est davantage celui de l'assurance tranquille que de la virtuosité conquérante
ou de l'impatience furieuse. Aussi peut-on imaginer Concerto BWV 1052
plus déterminé, plus volcanique ou tout simplement plus joueur. Cela dit, on
apprécie le refus de l'effet, la concentration des moyens, le toucher ailé, là
sonorité raffinée de la copie d’un clavecin de Couchet, déjà utilisée dans les
doubles concertos. Mais, sur la durée, l'impression de neutralité finit par
l'emporter, même dans le miraculeux Adagio du Concerto BWV 1056.
Il suffit de réécouter Dantone, Cuiller, Frisch ou Staier, avec le Freiburger
Barockorchester (Harmonia Mundi, 2013). pour s'en convaincre. Reste la
découverte du Concerto BWV 1059R reconstitué d'après la Cantate BWV
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