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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Il s'agit de la version dite de Dublin, où Le Messie fut créé le 13 avril 1742, qui se caractérise par une structure centrée sur les interventions d'alto, quelques airs raccourcis et un effectif allégé. Mais on a conservé les parties de hautbois et de bassons, ici particulièrement sonores, absentes de l'orchestration primitive, limitée aux cordes, trompettes et timbales. On y entend une belle homogénéité entre ensemble instrumental, choeur et solistes. Ces derniers brillent toutefois plus par la diction que par le chant, lequel manque d’intensité dans les moments clés. Idéal dans « He Shall Feed His Flock », Benno Schachtner fige « He Was Despised » dans une déclamation peu habitée. Dorothee Mields séduit en revanche à chacune de ses interventions. Reste les tempos contestables de Rademann (ouverture lentissime, « The People That Walked In the Darkness » lénifiant, « Hallelujah » peu jubilant) et son manque de souffle. Les fameux choeurs de la première partie, dans lesquels Haendel recycle les thèmes de ses duos amoureux pour soprano et alto de l'année 1741. sautillent moins qu'ils ne piétinent, l'absence de réel phrasé nuisant à la mise en exergue des entrées fuguées. ln fine, la vision du chef ne s'accorde pas suffisamment aux enjeux de cette optique « chambriste » du Messie, qui avait davantage inspiré John Butt (Linn, 2006, version avec cinq solistes). |
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