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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Vincent Agrech Le contre-ténor français semble, dans chaque air de ce concert du 24 mai 2019, jouer sa vie. Il a conquis les plus grandes scènes du monde avec les personnages de méchant, tels Tolomeo de Giulio Cesare et Polinesso d’Ariodante, dont il offre ici l'un des plus beaux « Spero per voi » jamais enregistrés, pour la flamme, la jubilation des registres extrêmes - et nous n'avons pas oublié Ewa Podles! Au fil des années, Dumaux a aussi tracé sa route vers des héros plus complexes. D'abord Orlando, déjà capté à Tourcoing en 2008 sous la direction de Jean-Claude Malgoire, dont les airs témoignent aujourd'hui d'une maturité expressive qui en fait un titulaire idéal pour les plus grands théâtres. Si le haut médium un peu tubé de cette voix n'est pas d'une séduction immédiate, la singularité du timbre impose un caractère, confirmé par l'assise toujours très sûre du grave et un aigu qui a beaucoup gagné en éclat. L’intensité incarnée de la diction, les vocalises acérées achèvent de nous conquérir - Laurence Cummings, à la tête de l'Orchestre du Festival de Göttingen, soutenant le soliste avec discipline et énergie. Le cantabile tout en nuances de Cesare (abordé trop tôt par Dumaux, puis laissé quelques années de côté) et de Bertarido dans Rodelinda résonne comme la carte de visite d'un handélien majeur. |
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