Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin Les organistes italiens manifestent depuis quelques années un véritable engouement pour le répertoire nord-allemand, monopolisant les intégrales chez Brilliant Classics. Voilà ce qui explique la floraison dans leur pays d'orgues du type Schnitger: depuis 2011, Pinerolo (Pignerol) en Piémont abrite une fidèle copie, nantie de ses tourelles de pédale et de son Zimbelstern (étoile tournante agitant des clochettes), spectacle insolite dans une église dédiée à Notre-Dame de Fatima. Visuellement fort impressionnant, l'instrument mêle hélas le meilleur et le pire sur le plan sonore, avec de splendides jeux d'anches (pourtant la partie la moins aisée à reproduire a priori), des mixtures criardes et un hideux quintaton 16. On ne peut reprocher ces hauts et ces bas à l'interprétation qui manifeste un ennui d'une admirable constance, coupant les ailes aux plus purs chefs-d'oeuvre (Magnificat Il. toni). Anesthésié par Hilger Kespohl dans une récente anthologie (MDG, cf, nº 680), Weckmann n'a décidément pas de chance. Peu connu des mélomanes, ce protégé de Schütz est pourtant l'un des plus inspirés du XVIIle siècle germanique. Nous attendons toujours le jeune interprète qui reprendra le flambeau de Bernard Foccroulle (Ricercar, cf nº 630).
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews