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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fouré Suite et fin de l'enregistrement des piccole sonate de Tartini. L’auteur disait d'elles qu'il était possible d'y omettre la partie de basse pour les jouer, et même que c'était ainsi qu'il les préférait et les exécutait lui-même. Si la parole du compositeur est d'or, rappelons néanmoins qu'à son époque ces sonates étaient jouées dans un cadre intime voire distillées lors de classes où l'on s'attardait sur de nombreux points au-delà du texte: ornements, techniques, analyse, etc. En concert ? un ou deux mouvements tout au plus.
Aussi, une
telle intégrale donne certainement une monumentalité qui dénature l'identité de
ces pièces. Alignées de la sorte, elles paraissent bien pauvres et, même si on
peut défendre l'aspect documentaire de l'entreprise, disons-le clairement,
l'ennui gagne vite. De plus, si le Stradivarius de Sheppard Skaerved met les
notes en place, il manque trop de couleurs, de souplesse et de légèreté pour
prétendre profiter de l'élan des danses comme des divers caractères; sans ce
type de phrasé, difficile de faire poindre le lyrisme ambigu de Tartini... Un
bon continuo aurait peut-être été le meilleur compagnon.
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