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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Ivan A.
Alexandre The Fairy Queen paraît quelques mois après King Arthur (cf. no 687) mais reflète les mêmes sessions (janvier 2019), suite à la même tournée, avec le même plateau au même diapason (392 Hz, un ton sous le la moderne), et ne présente presque aucune différence - hors les initiatives éditoriales, moins nombreuses ici. Toujours ces archets tenus « à la française » (pouce sous la hausse, non sur le bois), moins lyriques, plus crus que les archets italiens. Toujours ces « basses de violon » sans contrebasse, d'une pudeur qui confine au dédain. Ces danses polyphoniques sans continuo. Ces trompettes en argent forgées tout exprès - ici en grande difficulté. Cette formidable articulation. Toujours ce goût des voix blanches, quelquefois célestes, quelquefois secouées d'un vibrato sans rapport avec l'esthétique instrumentale - soutenue par des luths et hautbois purs comme neige, la Plaint de Carolyn Samplon, dix-huit ans après celle que la soprano anglaise donnait à Ottavio Dantone, vient-elle trop tard ? Superbe épithalame d’Anna Dennis, belles envolées de la haute-contre Jeremy Budd, dans un contexte assurément moins enchanteur que ceux imaginés jadis par un Britten (Decca), un Norrington (Emi) ou nos deux champions: Gardiner (Archiv 1981) et Christie (HM 1989). Une telle modestie éteint le Masque des Saisons, les dialogues, le théâtre en général, devenu salon précieux. Mais profite à un Masque de la Nuit déployé comme un rêve. Et ne bride pas des choeurs impétueux, supérieurement articulés, d'un fini d'autant plus admirable qu'ils rassemblent des solistes aussi différents. Dans les ensembles, soudain, tout s'éclaire.
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