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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean-Christophe Pucek Ayant d'abord recréé un ensemble de six violes, l’Achéron lui adjoint un virginal, et un orgue, tous construits au plus près des témoignages historiques. Après des débuts hésitants en compagnie de Gibbons (cf. nº 663), la formation dirigée par François Joubert-Caillet a choisi de rendre hommage au théoricien Thomas Mace, dont le Musick's Monument (1676) fournit de précieuses indications sur la pratique du consort. Les interprètes s'en sont tenus aux compositeurs cités dans l'ouvrage. Voir apparaître Monteverdi au milieu des insulaires n'est pas si surprenant : la diffusion de l'idiome ultramontain, que Ferrabosco, Coperario ou Lupo connaissaient de première main, était bien réelle dans l'Angleterre du XVIIe siècle. L’Achéron demeure fidèle à sa réputation d'homogénéité et de discipline tout en semblant décidé à évoluer vers plus de variété, aidé, il est vrai, par le programme au caractère de mosaïque. Sans doute la solide présence de Philippe Grisvard à l'orgue et de l'inventif Yoann Moulin au virginal n'est-elle pas étrangère à ce regain de vitalité. Cela nous vaut des Simpson (May) et Jenkins (Newarke Seidge) joliment contrastés. Là où Monteverdi s'étiolait de langueur, la Four-Note Pavan de Ferrabosoco ou l ‘Ayre de Lawes chantent avec naturel, O voi che sospirate de Coperario exhale une mélancolie prenante. Qu'un rien de mordant et de tension supplémentaires vienne aiguillonner tant de suave mais parfois trop placide beauté, et le monument pourra prétendre à un airain plus pérenne. |
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