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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Simon Corley Depuis Casals, les Suites de Bach ont acquis le statut à la fois d'Everest, de figure imposée et de pain quotidien des violoncellistes. Difficile, dès lors, de se faire une place dans la discographie avec ce recueil dont l'économie de moyens recèle pourtant une infinité de possibles. Certains privilégient l'abstraction, la métaphysique, l'introspection, l'éloquence ou la poésie. Alisa Weilerstein préfère la méditation (Prélude de la Suite nº 5), l'émotion (Allemande de la Suite no 6), la narration (Allemande de la Suite no 2), le chant (Sarabande de la Suite no 6) et la danse (Allemande de la Suite no 4), voire la légèreté (Bourrées de la Suite no 3), la joie (Gigue de la Suite no 1) et l'humour (Courante de la Suite no 4), quand ce n'est pas l'espièglerie (Courante de la Suite no 1) ou la fantaisie (Courante de la Suite no 6). Plus lucide que visionnaire (Prélude de la Suite no 4), la violoncelliste américaine phrase avec souplesse, attentive à la fluidité du discours. Articulant avec clarté et attaquant avec précision, son archet ne pèse pas, sans pour autant mettre en péril l'assise des graves. Si la sonorité est variée et la virtuosité indéniable (Courante de la Suite no 2), l'interprète ne saurait être taxée de narcissisme. Sa lecture vivante et colorée, assumant sans embardées excessives sa part de générosité et de spontanéité, est à ranger près des versions récentes les plus abouties - Bertrand (HM), Ma (Sony), Andreyev (Son An Ero)... |
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