Texte paru dans: / Appeared in: Simax |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Jérémie Bigorie « Rivals », son premier récital, paru en 2013 (DHM) et couronné d'un CHOC, révéla un authentique musicien et une voix superbe. Mais, doublé sur son versant diabolique par l'ouragan Fagioli et sur son versant séraphique par le zéphyr Jaroussky, David Hansen n'a sans doute pas poursuivi la carrière discographique qu'il méritait. Sept ans plus tard, le voici qui se consacre à Purcell à travers des airs célèbres - au besoin arrangés pour contre-ténor - entre lesquels s'intercalent des plages instrumentales. Le timbre, toujours aussi flatteur dans son assise grave et médiane, accuse quelques décrochages de registre (aigu poussif). La tenue de ligne, elle, conserve sa noblesse, jusqu'à enrober sous le même onctueux phrasé les ineffables Music For a While ou Fairest Isle et le réfrigérant What Power Art Thou? écrit, on ne le répétera jamais assez, pour une basse, au tremolando vocal et instrumental ici totalement escamoté. Strike the Viol, accompagné par une guitare baroque à la rythmique déhanchée, a beaucoup d'allure avec cette ornementation parfaitement intégrée à la ligne, mais on a connu des versions qui swinguaient davantage. Pour musicale qu'elle soit, la diction du contre-ténor australien pourrait se montrer plus stylée, son interprétation plus pénétrante. Aucune compensation à espérer du côté des neuf musiciens de l'Oslo Circles, qui peinent à animer les pièces de caractère issues des musiques de scène de Purcell. Décevant.
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews