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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Chistophe
Pucek Avec pas moins de onze mises en musique conservées, Pachelbel est l'un des compositeurs germaniques à s'être penchés sur le Magnificat avec le plus d'assiduité. En voici quatre, livrant un bel aperçu de l'inventivité avec laquelle il traite ce texte canonique : l'opulent PVVV 1502, dont les différentes sections permettent de subtiles variations de caractère, brille par les envolées conquérantes de son quatuor de trompettes ; le madrigalesque PVVV 1513 est une prière intimiste pour quatre voix et continuo ; le PVVV 1511 donne à entendre une savoureuse partie de basson (ici une douçaine, version prébaroque de l'instrument) obligée. Des compléments de programme, on retiendra surtout les deux concertos sacrés, la tristesse diaphane de Meine Sünde betrüben mich s'accordant au timbre délicat de la soprano Veronika Winter, tandis que la noblesse de Jan Kobow incarne avec le quatuor de violes de Verzag doch nicht, du armer Sünder l'écrin de réconfort promis au croyant. La Himlische Cantorey rend justice à ces pages avec une énergie parfaitement canalisée. Sans doute observera-t-on çà et là quelques inégalités dans les pupitres vocaux ou des fragilités ponctuelles côté des cuivres, mais au moins engagement, intelligence du texte et cohésion sont-ils au rendez-vous. Cette réalisation méritoire, pétrie de conviction joyeuse et sereine, est une addition bienvenue à la discographie encore maigre de l'oeuvre sacré de Pachelbel. |
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