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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
David Fiala Un excellent quintette viennois de voix d'hommes Cinquecento continue de révéler les trésors produits par les musiciens des cours Habsbourg autrichiennes de la seconde moitié du XVIème siècle. Totalement ignoré par le disque, ce Johannes de Cleve dont ils brossent le portrait passa les années 1550 et 1560 au service de l'empereur Ferdinand à Vienne puis de son fils, l'archiduc Charles à Graz, avant de se retirer à Vienne puis Augsbourg. Ses nombreuses oeuvres à la louange de ses protecteurs le signalent comme un compositeur officiel et son contrepoint impeccable et inspiré ne pâlit ni devant la rhétorique du Bavarois Lassus ni face à la limpidité du Romain Palestrina. Il fait son miel des deux et il a ses propres idées. Sur un motet touffu de son collègue Jacques Vaet qui s'ouvre sur un saut de sixte mineure et se clôt sur une coda impressionnante, il édifie toute une messe musicalement passionnante. Les oeuvres qui complètent le programme sont heureusement variées. Au fil de ses productions, c'est une première « école de Vienne » que Cinquencento est en train de mettre au jour. |
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