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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Venturini « Les principes d'exécution élaborés pariespionniers dans les années 1970 et , eue l'on utilise aujourd'hui comme une sorte de passe-partout ne rendent pas justice auxpartitions de cette époque [baroque]. » Pour étayer son affirmation, Vittorio Ghielmi se réfère à la Défense de la basse de viole d'Hubert Le Blanc (1740),qui recense différents coups d'archet supposant une technique « complètement différente de celle utilisée par les gambistes modernes ».,On ne demande qu'à le croire, mais on doute qu'un texte aussi connu n'ait suscité aucune réflexion préalable. L’artiste poursuit et explique que, en compagnie de Christoph Urbanetz, également gambiste et membre du Suonar Parlante Orchestra, il a déchiffré « des centaines d'annotations manuscrites très détaillées sur la façon de jouer». Voilà donc percé « le secret de Monsieur Marais». Que nous apprend-il ? Une nouvelle façon d'écouter des Voix humaines plus impérieuses, puisque y figure l'indication « forcé » ; elles contrastent ainsi avec le style «moderne, pianissimo et sans développement dynamique et rhétorique». D'autres pages magnifient ce jeu au relief creusé, aux contours marqués (La Biscayenne), qui s'empare également de l'orchestre (La Polonaise). Si l’'alternance entre pièces pour petit ensemble (une douzaine d'instruments) et pour gambe seule semble parfois contrainte, le projet de Vittorio Ghielmi n'en reste pas moins passionnant. Et le « secret » appelle d!autres révélations.
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