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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Christophe Pucek
En été au jardin comme en
hiver au café, les concerts accueillis par Gottfried Zimmermann constituaient
une attraction majeure de la vie musicale leipzigoise du XVIlle siècle. La
fondation par Telemann, en 1702, du Collegiurn Musicum de la ville offrit à
cette activité une assise plus pérenne pour se développer. Bach assura la
direction de l'ensemble, constitué d'étudiants virtuoses, de 1729 à 1737 puis de
1739 à 1741. Le programme proposé par la flûtiste Anne-Suse Enssle et le claveciniste Reinhard Führer n'oublie ni Telemann, ni Bach, ni la France, ni l'Italie, représentées respectivement par Couperin et Albinoni, et ménage une place pour une gracile sonate de Goldberg, élève du Cantor. Les deux interprètes défendent une approche sobre et solide, dont la sensation de présence est renforcée par la proximité de la captation. Ils y démontrent un allant de bon aloi (premier Allegro de la sonate de Telemann), de la noblesse et du sentiment, mais ne parviennent pas toujours à se départir de leur sérieux - les grâces couperiniennes apparaissent bien figées. On sourit peu sous ces coiffures aux boucles impeccablement peignées, que l'on souhaiterait voir de temps à autre dérangées par le vent espiègle de la fantaisie.
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