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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Denis Morrier Après avoir été maestro da cappella à Orvieto, puis à Ferrare, Melani s'installa définitivement à Rome en 1669, où il devint le maestro di musica de Santa Maria Maggiore puis, à partir de 1672, de Saint-Louis-des-Français. Son abondante production, restée pour l'essentiel à l'état manuscrit, comprend neuf opéras, dix oratorios, des cantates et motets liturgiques pour divers effectifs. En 2006, Rinaldo Alèssandrini gravait une anthologie de motets (Naïve, Diapason d'or) qui révélait enfin le génie protéiforme d'un musicien dont seuls étaient fréquentées les quelques cantates abonnées aux récitals pour soprano, trompette et orgue. Les Musiciens du Grand Prince dévoilent ici l'intégralité de son Opus 3 (1682), son ultime publication connue - un quatrième recueil de motets, imprimé en 1698, étant aujourd'hui perdu. L’interprétation de ce jeune ensemble florentin, fondé en 2017, fait pâle figure face à celle du Concerto Italiano. Autour de cinq honnêtes continuistes, il réunit huit chanteurs aux voix et techniques hétérogènes: une disparité d'autant plus criante que l'essentiel du programme consiste en duos et trios! Certains rebutent, tel Eia in arma où Benedetta Corti, aigus claironnants et vocalises laborieuses, laisse dans l'ombre la prestation pourtant honorable de sa comparse, Margherita Tani. De même, dans Felix alma, le contralto sans chair ni chaleur de Valentina Vuocolo ne s'accorde en rien avec l'élégante et profonde voix de basse d'Alessandro Ravasio. L’unique motet polyphonique proposé au terme de ce fastidieux double album ne convainc pas davantage ; soprano solo entonnant toutes les notes par-dessous, ténor et alto aux timbres disgracieux, justesse générale des plus relatives... Les trois opus publiés par Melani attendent encore leurs intégrales de référence. |
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