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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia « Cantate Domino », autrement dit le Psaume XCVIII très populaire dans la sphère religieuse romaine et adopté par bien des compositeurs baroques. Pour leur premier disque, Gordon Safari et son ensemble salzbourgeois ont conçu un attrayant programme réunissant cinq maîtres incontestables. Seuls Mozart et Buxtehude ont mis en musique les vers latins. Emprunté au premier, le deuxième des Canons KV 73r (un Rätselkanon, soit « à énigme ») tient lieu de fil rouge : cette « friandise » s'invite entre chacune des oeuvres, dans sa version originelle puis all'inverso ensuite « en écrevisse » et enfin avec d'extravagants et amusants effets de voix. L'alburn s'ouvre et se referme avec Bach. Le manuscrit de sa très festive BWV 190 présentant des lacunes, Safari a reconstitué une orchestration chatoyante en partant des mouvements intégralement conservés. Si le geste du chef ne manque pas d'enthousiasme et d'éclat dans la cantate, malgré des solistes souvent insuffisants, le Motet BWV 225 tombe parfois dans la confusion, les deux choeurs ayant du mal à se coordonner. Le
Cantate Domino de Buxtehude est un petit bijou à l'instrumentation très
poétique. La brièveté de ses mouvements convient mieux aux solistes et
l'orchestre y est à son meilleur, comme dans la Cantate TWV 1/1345 de
Telemann et sa succession d'affects variés. Handel est représenté par le «
Chandos Anthem » Sing unto the Lord a new song. Un hautboïste de
haute volée compense par son jeu diaphane l'insuffisance de la soprano. Et si le
ténor s'égare un peu dans le suraigu, l'ensemble tient la route. Quatre Diapason
? Pour l'originalité du programme, qui aurait mérité de meilleurs chanteurs. |
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