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Analyste:
Philippe Venturini
Nous avions quitté Bach entre Lübeck et Hambourg et le retrouvons à Weimar,
durant son second séjour, entre 1708 et 1717. Fidèle au principe chronologique
de cette visite, Benjamin Alard invite des contemporains (Couperin, Grigny) et
aînés (Fischer, Raison) susceptibles d'illustrer le thème choisi. Puisque ce
troisième volume se veut « à la française », il additionne les suites pour
clavecin et mène l'orgue sur le chemin de la variation. En plus des Suites
anglaises nos 1, 2 et 4, confiées à une copie de Carl Conrad Fleischer
signée Philippe Humeau, résonnent les plus rares Suites BWV818a, 819 et
820 sur le clavecin historique du château d'Assas. Le raffinement et
l'homogénéité des premières contrastent avec les arêtes plus vives et la
sonorité plus brute des secondes, malgré un toucher uniment fluide et un goût
commun pour l'espace. Ouvertures et préludes conservent leur caractère de lever
de rideau, les sarabandes une gravité discrète, tandis que menuets et bourrées
affichent un sourire en coin. Sérieux et parfaitement maîtrisé, le jeu de
Benjamin Alard n'en reste pas moins ponctué avec souplesse.
Le
disque consacré à l'orgue, qui profite de l'élocution claire de l'Andreas
Silbermann de l'abbaye Saint-Étienne de Marmoutier, associe à une dizaine de
chorals l'ample Pièce d'orgue BWV572 et la Passacaille BWV 582 où,
de nouveau, la discipline mentale ne bride jamais l'élan digital.
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