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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Ce disque, qui emprunte son titre à la première page du programme, les fameuses Barricades mystérieuses de Couperin, ne révèle rien du projet de Thomas Dunford et Jean Rondeau : adapter pour leur singulier duo des musiques pensées pour d'autres instruments - notable exception, l'une des Suites de Pièces de théorbe et de luth de Robert de Visée. Parues en 1716 et « mises en partition, dessus et basse », elles appellent « le clavecin, la viole et le violon, sur lesquels instruments elles ont toujours été concertées». De la
noble Allemande d'ouverture, intitulée « La Royale » et
interprétée en conséquence, à la délicieuse Mascarade finale, en passant
par une Sarabande lunaire, sur le fil de l'émotion, les deux jeunes
artistes font merveille et hissent Visée au niveau de « l'inimitable Monsieur
de Lulli ». On les retrouve avec un même plaisir dans trois titres de
Forqueray, irrésistibles d'exubérance (La Portugaise) et d'élégance (La Sylva),
et rejoints par Myriam Rignol, dans la bien nommée Rêveuse de Marais. En
revanche, l'archiluth n'apporte rien à un clavecin magistral, à la fois
concentré et spontané, dans les pièces de Couperin (Le Dodo) et de
D'Anglebert. Et les interventions vocales ne s'imposent pas. À chercher
l'originalité à tout priix, les deux compères ont dressé d'inutiles...
barricades. |
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