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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Guillaume
Bunel La Messe à quatre voix, pour ne citer qu'elle, a déjà fait l'objet de propositions d'une extrême variété, depuis l'intimité du « un par partie » (The King's Singers en 2005, Signum), jusqu'à l'ampleur de vastes effectifs choraux (Choeur de Westminster en 2013, Hyperion). Le Marian Consort la chante à deux par voix, la netteté de la diction venant soutenir et renforcer l’expression du texte pour mieux saisir l'extrême raffinement du contrepoint.
On sait le
caractère particulièrement tendu du climat religieux dans I’Angleterre de la
Renaissance, les persécutions subies par les catholiques, et la relative
clandestinité du culte durant la période élisabéthaine. Ce contexte troublé
donne à ce programme le charme du secret. Le curieux trouvera là une belle
introduction à la musique de Byrd, s'ouvrant à toute la diversité de ses
facettes, depuis l'écriture imitative dense, chargée de dissonances (Beati
mundo corde) à l'influence des madrigaux italiens (Laetentur caeli),
ou de John Taverner (Messe à quatre voix). |
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