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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Roger-Claude
Travers Cette aventure expérimentale produit des résultats mitigés. Dans certaines oeuvres, on perçoit trop d'espace entre les instruments et de fausses relations avec l'accompagnement des bassetti (les basses sont faussées). Ainsi dans le RV 508 de Vivaldi, où, dès l'Allegro initial, ça « accroche » et ne coule pas. Les deux solistes, hypersensibles et perfectionnistes, s'abandonnent dans leurs échanges à des accents dynamiques sophistiqués, captés de très près. Carmignola, on le sent, est en observation permanente du son de son partenaire et y adapte le sien. Le RV 515 est plus réussi, avec une admirable conduite des ritournelles, des mouvements vifs virevoltants et une belle respiration dans le Largo. Les Bach, plus corsetés, avec moins de dérapages possibles, ne subissent qu'à peine l'équilibre instable. L’Adagio du BVW 1060, sensible et poétique, est nourri par un souffle ample. LAccademia dell'Annunciata de Riccardo Doni ne lésine pas sur les effets de dynamique. Elle convainc dans la Sinfonia RV 725, souple et moelleuse, comme dans sa lecture contrapuntique de la Sonate pour cordes de Goldberg. Reconnaissons enfin que la sonorité miraculeuse des instruments - un Guarnieri pour Carmignola, une copie d’Amati pour Brunello - vaut le détour. |
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