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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Malgré une approche un rien datée, la prestation de Moinet est de nature à lever les doutes. Tant elle se glisse avec aisance dans l'univers de Bach, épaulée par un ensemble pour lequel la musique du début du XVIlle siècle n'a pas de secret. Le raffinement de la sonorité, la clarté d'articulation, les intonations impeccables, le sens des nuances, la verve expressive n'appellent que des éloges. Tout respire avec souplesse jusque dans les mouvements vifs, dont l'effusion se trouve agrémentée d'ornementations judicieuses - certaines dues au claveciniste Massimiliano Toni. C'est toutefois dans les mouvements lents que la soliste nous touche le plus : elle donne un caractère élégiaque séduisant à l'Adagio du BWV 1059, fait oublier le foisonnement contrapuntique du clavecin dans le Siciliano du BWV 1053 et pare d'une grâce infinie le Larghetto du BVW 1055, aux phrasés délicats malgré la raideur passagère de l'orchestre. Elle rend également mémorable le concerto de Marcello, d'une italianité voluptueuse. Deux sinfonias de cantates fameuses complètent le programme. |
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