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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Roger-Claude
Travers Le titre curieux, « Il teatro », donné au huitième volume de concertos pour violon de l'édition Naïve n'étonnera pas le vivaldien averti, qui reconnaîtra les citations d'airs d'opéras fameux « Quai per pare ignoto » de L'Olimpiade, « Benche nasconda » d'Orlando, « Vedro con mio diletto » de Giustino... Le programme, aussi ambitieux qu'éclectique, mêle les chefs-d'oeuvre, somptueux, d'une extrême virtuosité et d'une inventivité folle, qu'offrent les RV 187, 235 ou 217, aux pages à l'introspection expressive plus prégnante que sont les RV366, 387, dédiés à Anna Maria. La concurrence est rude. Julien Chauvin se frotte à Carmignola (et Amandine Beyer dans le RV 235) pour les oeuvres tardives et à Guglielmo pour les autres. Mais pas d'inquiétude. Ce nouveau venu dans le monde du Vénitien a l'étoffe des meilleurs. Son violon fin et racé avale les difficultés techniques innombrables avec précision, et surtout un naturel jamais forcé: solaire et expressif en fait. Presque aussi spirituel que Mullova dans le RV 187. Sans la grâce pourtant de Carmignola dans le RV235, qui vous prenait aux tripes dans sa façon de susurrer les figures complexes et de caresser les accents sensibles. Guglielmo plus lent, plus proche, plus sensuel, délaissait le ciel pour l'humain. Julien Chauvin vise, lui, l'équilibre. Le Concert de la Loge le suit volontiers dans cette approche. La dynamique est toujours intéressante avec de jolies ponctuations et une réactivité opportune aux digressions solistes. Certes, une réverbération généreuse enveloppe ce tableau idyllique et jette notamment un voile sur les mouvements lents (RV 187, 217, 321), comme sur l'entrée Allegro du RV 366 Pas au point d'empêcher l'or de briller sur ce superbe album. |
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